S’inspirant de travaux analogues réalisés à partir de peaux de mangues la jeune chercheuse a mis deux ans à élaborer une formule pour modifier la cellulose contenue dans la peau de banane et la transformer en un plastique à la fois isolant et résistant. Originaire d’Istanbul, Elif Bilgin entend ainsi contribuer à réduire la pollution générée par la production de plastiques faits à partir d’hydrocarbures fossiles.
Une détermination à toute épreuve
Le chemin vers la découverte n’a pas été sans embuches, la jeune Elif a rencontré de nombreux revers, il lui a fallu dix tentatives avant de parvenir à un essai fructueux. Certains plastiques fabriqués pourrissaient au bout de quelques jours ou n’étaient pas assez résistants. La science est la vocation de cette jeune Stambouliote, elle aime suivre l’exemple de Thomas Edison et le cite « je n’ai pas échoué, j’ai juste trouvé dix mille moyens qui ne fonctionnaient pas », dans une vidéo dans laquelle elle présente le résultat de ses recherches. Ses découvertes lui ont valu une récompense de 50 000 dollars offerts par un magazine scientifique et l’opportunité de participer au prestigieux concours Google Science Fair qui mettra en concurrence les jeunes talents scientifiques organisé par le géant en septembre prochain.
Un projet qui s’inscrit dans une démarche durable
Des matériaux utilisés sont économiques et accessibles aux pays en voie de développement tels qui l’Inde, qui produit chaque année plus de vingt millions de tonnes de bananes. Ces pays pourraient bénéficier de la fabrication de bioplastiques pour développer leur activité économique, tout en diminuant l’emprunte de l’homme sur l’environnement.
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